Un téléfilm plus réussi et costaud que beaucoup de long-métrages ciné.
Réalisation : Emmanuelle Bercot
d’après le livre de Chantal Pelletier
Avec Julie-Marie Parmentier, Niels Arestrup, Christine Citti, Pierre Berriau, Pierre-Félix Gravière
et Jean-Bernard Pouy
L'histoire :
"Le céleri rémoulade était dégueulasse et ma femme vraiment trop mauvaise cuisinière. J'en pouvais plus. J'ai tiré".
C'est sur cette confession et cette exécution que démarre cette série noire, où un viticulteur trop gastronome pour
être tolérant engage une paumée surdouée dès lors qu'on la met derrière des fourneaux. Le monstre la taloche plus
souvent qu'il ne la félicite. On a peur pour la matrone pas plus épaisse qu'une baguette. On a tort.
L'avis :
Le meilleur segment de la Suite noire diffusée il y a deux ans sur Arte. Un téléfilm donc, mais plus réussi et costaud
que beaucoup de long-métrages ciné. Niels Arestrup est un ogre parfait, Julie-Marie Parmentier est un petit chaperon
roux plein de ressources, Christine Citti est carrément renversante dans un rôle d'abominable, et citons Lise Lamétrie,
que le public connaît désormais comme l'employée modèle de Benoît Poelvoorde dans Les Emotif anonymes, ici dans la peau de
la malheureuse tuée à cause d'un céleri rémoulade raté. La bonne idée, c'est aussi cette déconstruction du récit en deux parties parallèles. Un coup, le point de vue de l'obsédé de la papille satisfaite ; un autre, celui de la vagabonde pas si fragile que cela.
Wagner souligne la gravité du premier, Christophe accompagne la hargne de la seconde. Et quand la musique est bonne...
Réalisation : Emmanuelle Bercot
d’après le livre de Chantal Pelletier
Avec Julie-Marie Parmentier, Niels Arestrup, Christine Citti, Pierre Berriau, Pierre-Félix Gravière
et Jean-Bernard Pouy
L'histoire :
"Le céleri rémoulade était dégueulasse et ma femme vraiment trop mauvaise cuisinière. J'en pouvais plus. J'ai tiré".
C'est sur cette confession et cette exécution que démarre cette série noire, où un viticulteur trop gastronome pour
être tolérant engage une paumée surdouée dès lors qu'on la met derrière des fourneaux. Le monstre la taloche plus
souvent qu'il ne la félicite. On a peur pour la matrone pas plus épaisse qu'une baguette. On a tort.
L'avis :
Le meilleur segment de la Suite noire diffusée il y a deux ans sur Arte. Un téléfilm donc, mais plus réussi et costaud
que beaucoup de long-métrages ciné. Niels Arestrup est un ogre parfait, Julie-Marie Parmentier est un petit chaperon
roux plein de ressources, Christine Citti est carrément renversante dans un rôle d'abominable, et citons Lise Lamétrie,
que le public connaît désormais comme l'employée modèle de Benoît Poelvoorde dans Les Emotif anonymes, ici dans la peau de
la malheureuse tuée à cause d'un céleri rémoulade raté. La bonne idée, c'est aussi cette déconstruction du récit en deux parties parallèles. Un coup, le point de vue de l'obsédé de la papille satisfaite ; un autre, celui de la vagabonde pas si fragile que cela.
Wagner souligne la gravité du premier, Christophe accompagne la hargne de la seconde. Et quand la musique est bonne...