MONTMARTRE MONT DES MARTYRS
de Chantal Pelletier, Éditions Gallimard
REVUE DE PRESSE
de Chantal Pelletier, Éditions Gallimard
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Télérama Cercle polar Michel Abescat et Christine Ferniot
RTL C'est à lire Bernard Poirette
Rayon Polar Claude Le Nocher
« Fine styliste et joyeusement gouailleuse, Chantal Pelletier donne une vision décapante de 1984 »
Le temps Roger Gaillard
« Une belle construction et un sens de la réplique qui fait mouche »
Le nouvel observateur
« Avec Maurice Laice, enquêteur daltonien et fleur bleue, Chantal Pelletier tient moins le bon filon qu'un fil rouge traversant une oeuvre occupée à prendre toute son ampleur. .. C'est à découvrir en dégustant l'humour percutant et radieusement pourfendeur de Chantal Pelletier, dosé avec la précision d'un cocktail du Ritz... »
Elle Belgique Marc-Emile Baronheid
« Du noir bien serré qu'on savoure d'un trait et qui place Chantal Pelletier parmi les grands noms du polar »
La Provence
« ... un retour saignant aux années quatre-vingts qui, en France, entretiennent de bonnes relations avec le roman noir. Normal. C'est le début de grandes désillusions politiques, une période de profonde crise sociale et économique, l'arrivée du SIDA en prime l'avènement des lendemains qui déchantent... »
Livre et lire
« ... Chantal Pelletier prend ici le contre-pied du nouvel opus de Maurice pour nous faire connaître ses débuts dans la police. Les descriptions des sites et des figures emblématiques y sont toujours aussi bien croquées, Maurice se fond comme un poisson dans l'eau dans ce monde de la butte et nous entraîne avec plaisir dans ses pérégrinations policières. Chantal Pelletier reprend bien à son compte les canons du polar français, gouailleur, avec des dialogues bien sentis et une intrigue qui tient la route dans ce Paris qui se transforme et qui, grâce aux coupures de presse de l'époque, découvre le sida et la gauche au pouvoir, son envie de mouvement contrastée avec sa volonté d'immobilisme à travers le combat des familles pour le maintien de l'école privée. Une belle plongée dans l'Histoire avec cette belle histoire... »
Radio Cité Vauban Olivier Verstraete
« ... Mis à part une intrigue qui tient la route, et fait tourner les pages (ce qui nest déjà pas mal), il y a trois excellentes raisons pour lire ce nouveau roman de Chantal Pelletier. La première est le personnage de Maurice, flic par hasard, à défaut d'autre chose, en porte-à-faux dans son milieu, mais trop terne et lâche pour affronter une hiérarchie qui le dégoûte. Car si Momo partage avec certains de ses collègues de fiction un rejet de l'idéologie majoritaire chez les cognes, il est très loin d'avoir la hargne et le caractère d'un Harry Hole ou d'un Padovani. Donc il s'écrase. Et s'en veut.
Maurice, la gaufrette, paumé, considéré par tous comme un gamin, sans aucune confiance en lui. Un personnage qu'on a envie d'aimer. Pauvre Momo, jamais vraiment à l'aise, même et surtout quand une belle fille s'intéresse à lui : « Pourquoi une nana comme elle viendrait-elle attendre un minable comme lui ? Momo ouvrit la bouche, affichant l'air bête que toute surprise ne manquait pas de lui donner, et qu'il déplorait plus que quiconque ».
La deuxième est la description de ce moment charnière où l'on a commencé à s'apercevoir que François Mitterrand n'était pas forcément de gauche. Où les illusions ont commencé à tomber, où ceux qui avaient beaucoup espéré ont commencé à déchanter, et où, dans le même temps, la droite a commencé à relever la tête.
La dernière, c'est le style Pelletier, vif, imagé, qui fait très souvent mouche.
Exemples :
« Sidéré qu'on puisse avoir des lettres et plus un rond, le ventripotent, cloué à l'entrée de sa boutique à fric, en resta bouche bée, la dégaine d'une carpe prête à farcir ».
« le vacancier n'est jamais tout seul, au minimum en couple, comme les canards, ou en bande, comme les pingouins ».
Alors en route pour Montmartre, et les années Mitterrand... »
Actu-du-noir JM Laherrère
RTL C'est à lire Bernard Poirette
Rayon Polar Claude Le Nocher
« Fine styliste et joyeusement gouailleuse, Chantal Pelletier donne une vision décapante de 1984 »
Le temps Roger Gaillard
« Une belle construction et un sens de la réplique qui fait mouche »
Le nouvel observateur
« Avec Maurice Laice, enquêteur daltonien et fleur bleue, Chantal Pelletier tient moins le bon filon qu'un fil rouge traversant une oeuvre occupée à prendre toute son ampleur. .. C'est à découvrir en dégustant l'humour percutant et radieusement pourfendeur de Chantal Pelletier, dosé avec la précision d'un cocktail du Ritz... »
Elle Belgique Marc-Emile Baronheid
« Du noir bien serré qu'on savoure d'un trait et qui place Chantal Pelletier parmi les grands noms du polar »
La Provence
« ... un retour saignant aux années quatre-vingts qui, en France, entretiennent de bonnes relations avec le roman noir. Normal. C'est le début de grandes désillusions politiques, une période de profonde crise sociale et économique, l'arrivée du SIDA en prime l'avènement des lendemains qui déchantent... »
Livre et lire
« ... Chantal Pelletier prend ici le contre-pied du nouvel opus de Maurice pour nous faire connaître ses débuts dans la police. Les descriptions des sites et des figures emblématiques y sont toujours aussi bien croquées, Maurice se fond comme un poisson dans l'eau dans ce monde de la butte et nous entraîne avec plaisir dans ses pérégrinations policières. Chantal Pelletier reprend bien à son compte les canons du polar français, gouailleur, avec des dialogues bien sentis et une intrigue qui tient la route dans ce Paris qui se transforme et qui, grâce aux coupures de presse de l'époque, découvre le sida et la gauche au pouvoir, son envie de mouvement contrastée avec sa volonté d'immobilisme à travers le combat des familles pour le maintien de l'école privée. Une belle plongée dans l'Histoire avec cette belle histoire... »
Radio Cité Vauban Olivier Verstraete
« ... Mis à part une intrigue qui tient la route, et fait tourner les pages (ce qui nest déjà pas mal), il y a trois excellentes raisons pour lire ce nouveau roman de Chantal Pelletier. La première est le personnage de Maurice, flic par hasard, à défaut d'autre chose, en porte-à-faux dans son milieu, mais trop terne et lâche pour affronter une hiérarchie qui le dégoûte. Car si Momo partage avec certains de ses collègues de fiction un rejet de l'idéologie majoritaire chez les cognes, il est très loin d'avoir la hargne et le caractère d'un Harry Hole ou d'un Padovani. Donc il s'écrase. Et s'en veut.
Maurice, la gaufrette, paumé, considéré par tous comme un gamin, sans aucune confiance en lui. Un personnage qu'on a envie d'aimer. Pauvre Momo, jamais vraiment à l'aise, même et surtout quand une belle fille s'intéresse à lui : « Pourquoi une nana comme elle viendrait-elle attendre un minable comme lui ? Momo ouvrit la bouche, affichant l'air bête que toute surprise ne manquait pas de lui donner, et qu'il déplorait plus que quiconque ».
La deuxième est la description de ce moment charnière où l'on a commencé à s'apercevoir que François Mitterrand n'était pas forcément de gauche. Où les illusions ont commencé à tomber, où ceux qui avaient beaucoup espéré ont commencé à déchanter, et où, dans le même temps, la droite a commencé à relever la tête.
La dernière, c'est le style Pelletier, vif, imagé, qui fait très souvent mouche.
Exemples :
« Sidéré qu'on puisse avoir des lettres et plus un rond, le ventripotent, cloué à l'entrée de sa boutique à fric, en resta bouche bée, la dégaine d'une carpe prête à farcir ».
« le vacancier n'est jamais tout seul, au minimum en couple, comme les canards, ou en bande, comme les pingouins ».
Alors en route pour Montmartre, et les années Mitterrand... »
Actu-du-noir JM Laherrère