Surtout, avant de vous offusquer de l’illustration de couverture, relisez le titre, notez la marque du pluriel et constatez qu’il ne manque que le son, l’ouïe…
L’action se déroule en 2046 en Provence sous une chaleur torride – désordre climatique oblige – et après des épisodes catastrophiques. Et il faut ajouter deux notions supplémentaires dont l’une au moins n’est plus surprenante. Les émigrés, d’une part, climatiques ou non et, d’autre part, les réglementations étatiques qui sont l’objet du titre. La recherche du plaisir sensuel est drastiquement limitée tout autant que l’usage de l’eau et de l’électricité… Il faut des permis pour tout. Le corps d’une femme obèse est découvert et Anna et Ferdinand enquêtent. Ils ont la charge parentale d’un petit Eugène. Et Anna est en froid avec sa mère Lou dont la réputation de bonne cuisinière n’est plus à faire. Lou se débat pour protéger la fin de vie de son grand-père et ses deux amis. La défunte avait quitté la ‘secte’ de son amant installée près du petit mas de Lou.
Étrange, à essayer ainsi de vous résumer la situation, je mesure toute sa complexité et je constate à quel point tout tourne autour de la sensualité. Et là je vous avoue que l’on peut avoir l’impression que l’auteure s’en donne à cœur joie en écrivant ses parties de plaisir. Pour ce qui est du charnel et du rapport chaleur/corps vous apprécierez les sensations. Pour ce qui est de l’alimentaire, on ne discute pas les goûts et les couleurs… on goûte. Sensualité et plaisir contre rigueur et contrainte. Le choix semble facile et les tenants de la liberté des sens sont sympathiques et sensibles mais l’adversaire est tout puissant… Et il est épaulé par la puissance économique de la Chine. On en reparlera pour la suite, car je vous avoue que le style dynamique et sans temps morts que l’auteure utilise procure un double plaisir celui de lire un texte intelligent et celui de réveiller les papilles littéraires de notre cerveau/langue de lecteur.
A consommer sans modération. Bonne lecture.
L’action se déroule en 2046 en Provence sous une chaleur torride – désordre climatique oblige – et après des épisodes catastrophiques. Et il faut ajouter deux notions supplémentaires dont l’une au moins n’est plus surprenante. Les émigrés, d’une part, climatiques ou non et, d’autre part, les réglementations étatiques qui sont l’objet du titre. La recherche du plaisir sensuel est drastiquement limitée tout autant que l’usage de l’eau et de l’électricité… Il faut des permis pour tout. Le corps d’une femme obèse est découvert et Anna et Ferdinand enquêtent. Ils ont la charge parentale d’un petit Eugène. Et Anna est en froid avec sa mère Lou dont la réputation de bonne cuisinière n’est plus à faire. Lou se débat pour protéger la fin de vie de son grand-père et ses deux amis. La défunte avait quitté la ‘secte’ de son amant installée près du petit mas de Lou.
Étrange, à essayer ainsi de vous résumer la situation, je mesure toute sa complexité et je constate à quel point tout tourne autour de la sensualité. Et là je vous avoue que l’on peut avoir l’impression que l’auteure s’en donne à cœur joie en écrivant ses parties de plaisir. Pour ce qui est du charnel et du rapport chaleur/corps vous apprécierez les sensations. Pour ce qui est de l’alimentaire, on ne discute pas les goûts et les couleurs… on goûte. Sensualité et plaisir contre rigueur et contrainte. Le choix semble facile et les tenants de la liberté des sens sont sympathiques et sensibles mais l’adversaire est tout puissant… Et il est épaulé par la puissance économique de la Chine. On en reparlera pour la suite, car je vous avoue que le style dynamique et sans temps morts que l’auteure utilise procure un double plaisir celui de lire un texte intelligent et celui de réveiller les papilles littéraires de notre cerveau/langue de lecteur.
A consommer sans modération. Bonne lecture.